Rédacteurs / Ludo E.

Ludo E.

Rédacteur Ludo E.
Langue de ce rédacteur Français (French)
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Pays France
Ville Chaumont
Description

Ex-romancier publié et primé, j'ai troqué Rimbaud et Dosto contre les gourous du SEO et j'écris dorénavant pour un nouveau public : Google.

Dans la vie, j'aime les mots-clés, les chevaux et enchaîner les blagues.

Écrire. Choisir les mots avec soin. Gérer l’ambiguïté, les double-sens. Sur une base d’orthographe et de grammaire, en empilant des blocs de syntaxe et de conjugaison, construire patiemment la pyramide du langage jusqu’à toucher le sommet du sens.

Professionnel de l’écriture web, après une carrière littéraire je me suis spécialisé dans l’écriture pour le web, un exercice différent puisqu’il ne s’agit plus seulement de séduire les lecteurs et lectrices de chair et de sang, mais aussi d’envoyer suffisamment de signaux positifs à des créatures électroniques, sans état d’âme mais dotées de pouvoir redoutables quant à faire vivre ou tuer des textes. 

Car même le plus beau des poèmes n’a aucune chance d’exister sur le web s’il ne se plie pas aux folles exigences de l’optimisation SEO : contenir le mot-clé adéquat sur une thématique donnée, ce mot-clé choisi pour n’être ni trop rare ni trop concurrentiel, et placé à tous les endroits judicieux : titres H1, H2, H3, meta-description, balises alt des images… A ce petit jeu, échoueraient aussi bien toute l’œuvre d’Arthur Rimbaud que celle de Jacques Prévert, toutes les paroles de Jacques Brel comme celles de PNL, tous les dialogues de Jacques Audiart comme ceux de Game of Thrones.

Une étude d’un des leaders du SEO, Ahrefs, montre qu’environ 90% des pages web ne sont tout simplement jamais lues ; écrites pour rien, publiées dans le vide, mortes-nées. 

A l’inverse, une écriture web qui se prétendrait à 100% optimisés SEO, tout en provoquant l’ennui ou le désintérêt rapide du lectorat, échouerait tout autant : car, présentée des centaines de fois aux lecteurs par les algorithmes des moteurs de recherche, elle donnerait l’occasion à ceux-ci – Google, Bing, Lilo, Ecosia etc – de mesurer finement son échec : 

  • un temps de lecture court, car les gens s’enfuient vite face à la médiocrité ; 
  • un taux de partage faible, car on ne partage que ce qu’on aime vraiment ; 
  • peu de liens entrants vers ce contenu, car à quoi bon recommander ce qui ne nous séduit pas. 

Au final, le joli texte soi-disant “optimisé” sombrera lentement au fond des classements des moteurs, là où plus personne n’ira jamais le retrouver.

Mon travail de spécialiste de l’écriture web consiste donc à accomplir deux tâches difficiles :

1/ Satisfaire les exigences techniques des moteurs de recherche, en étudiant bien la SERP (la page des résultats de recherche) pour connaître l’intention de recherche sur un mot-clé précis, déterminer la longueur idéale de l’article, le nombre idéal d’images et de mots en gras, etc.

Si cette tâche est correctement réalisée, alors le contenu se classe dans le top 10 des résultats sur plusieurs mots-clés proches du mot-clé principal et attire du trafic. 

Bon début, mais insuffisant dans la durée.

2/ Plaire au public – incommensurablement plus complexe que l’algorithme. Il s’agit ici de satisfaire l’intention de recherche, de donner aux gens ce qu’ils cherchent, en adaptant le ton, le style, la longueur des phrases et le choix des mots. 

Car évidemment, on n’écrit pas de la même manière pour des agrégés de philo qui cherchent un pavé sur Kant, que pour l’électricien du coin qui cherche un logiciel de devis ou de facturation, ou pour une femme urbaine et végétarienne de 30 ans qui cherche une recette de tofu braisé. A chacun son univers, à chacun son style.

Une écriture web ainsi optimisée pour le public va “ranker” même sans une optimisation SEO technique : si les moteurs voient que le lectorat passe 5 minutes à lire un article, puis clique pour en lire un autre, puis un autre, puis le partage sur les réseaux sociaux, fait un lien depuis son blog pour en dire du bien, là, c'est jackpot : même si votre article mal optimisé SEO commence sa carrière en page 4 de Google, ses bonnes métriques utilisateur vont progressivement le faire monter, potentiellement jusqu’au top 10. 

Un de mes sites, sur lequel j’enseigne depuis 10 ans l’art de raconter des histoires (scénario / storytelling), a des dizaines d’articles classés en première page de Google sur des mots-clés au trafic raisonnable, sans que j’aie fait d’optimisation SEO à la base : mes lecteurs ont juste trouvé que mes cours et analyses de films, de romans, de chansons, de sketches, avaient du sens et les aidaient à mieux écrire, certains m’ont fait des liens depuis wikipédia ou des sites en .edu (les meilleurs liens qu’on puisse obtenir) et Google n’a fait que valider leur avis.

Vous voulez faire monter le trafic de votre site ? Engagez quelqu’un qui aime vraiment écrire. La littérature est ma passion. L’écriture web est mon métier.

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