Vous possédez un site web, mais malgré tous vos efforts, vous ne parvenez pas à en améliorer la visibilité ? C’est peut-être le moment de remettre à plat votre stratégie SEO (Search Engine Optimisation). Remodelez votre organigramme et votre structure de site et découvrez avec le cocon sémantique une méthode de référencement qui mise sur l’optimisation sémantique et le maillage interne !

L’origine du cocon sémantique

C’est Laurent Bourrelly, un référenceur français professionnel, qui a défini le concept du cocon sémantique en s'appuyant sur la structure siloing (ou theming). Mais alors que la structure en silo compartimente et hiérarchise ses contenus autour du produit à vendre, l’architecture du cocon sémantique place l’internaute et sa requête au centre de l’arborescence. L’UX (expérience utilisateur) s’en trouve améliorée et les algorithmes des moteurs de recherche référencent plus rapidement ce site intuitif et pertinent. Toutes les pages web sont reliées entre elles par un véritable maillage dont les fils s’entremêlent, d’où l’appellation « cocon ».

Un bon maillage interne est aussi important que les backlinks (liens intrants), les liens externes et tout ce qui concerne le netlinking pour garantir à votre site Internet une bonne position sur la SERP de Google.

Votre cocon sémantique répartira de manière logique les différents thèmes abordés par votre site afin d’équilibrer le PageRank.

Comment optimiser son référencement avec un cocon sémantique ?

Chaque silo (compartiment en français) s’organise à partir d’une première page, correctement optimisée, qui sert de point d’entrée sur le site. Ce n’est pas forcément la page d’accueil ! Tout s’organise et se centre autour de l’internaute, de ses besoins.
Toutes les pages traitant d’un même sujet sont reliées entre elles par un maillage interne très riche. L’internaute arrive donc sur le site via une page principale, celle qui répond à la requête qu’il a tapée dans les moteurs de recherche. Il est ensuite amené à cliquer naturellement sur les liens des pages et parcourt le site de manière intuitive et logique.

Comment mettre en place cette stratégie de référencement naturel ?

Vous devez commencer par créer un persona, un utilisateur type, afin de cibler ses goûts, ses besoins, ce qu’il va chercher sur votre site. Il faut être vraiment précis, pour adapter ensuite votre contenu au profil de vos visiteurs. Déterminez sa catégorie socio-professionnelle, son âge, son sexe… Pour créer votre cocon sémantique, il est donc très important de se mettre à la place de l’utilisateur, de réfléchir aux requêtes qu’il va formuler pour arriver sur votre site. Vous devez être celui qui apporte une réponse pertinente, claire et concise à ce qu’il cherche. Vous remarquerez vite une augmentation de votre taux de conversion.

Il faut impérativement identifier les requêtes qui possèdent le volume de recherche Google le plus intéressant, tout en correspondant à votre thématique. Vous pouvez vous aider d’outils SEO gratuits comme UbberSuggest et AnswerThePublic. Vous devez ensuite les hiérarchiser, pour les classer par thème et par ordre d’importance (des requêtes les plus génériques aux plus ciblées). Toutes les pages correspondant aux requêtes d’une même catégorie devront être maillées entre elles afin de conférer le maximum d’autorité au cocon.

Il faut ensuite définir le plan de votre futur cocon. Vous pouvez le faire sur une feuille de papier de brouillon ou en utilisant la MindMap. L’important est vraiment d’écrire toutes les idées qui vous viennent pour les organiser ensuite de manière logique. C’est la page principale, ou page cible, du silo, qui doit répondre précisément à la requête organique de l’internaute. Les autres pages dérivées possèdent un champ sémantique proche mais développent toutes un mot-clé différent, associé à la requête principale. Ces pages inférieures sont là pour renforcer encore la page cible.

Ce qui est intéressant avec le cocon sémantique, c’est que vous pouvez développer votre offre de manière très détaillée, en répondant à des requêtes de plus en plus ciblées et précises à chaque niveau de profondeur. La page cible accueille donc un grand nombre d’internautes qui émettent des requêtes génériques, tandis que les pages profondes, optimisées sur des mots-clés longue traîne, voient arriver des visiteurs moins nombreux mais plus qualifiés.

Pensez à vous aider de Googles Ads (ex Google Adwords) pour trouver les keywords les plus pertinents ! Google Keyword Planner, SEO Quantum , Google Analytics et 1.fr sont également de bons outils d’analyse des mots clés en ligne. Triez-les ensuite par famille pour créer une arborescence.
La phase de rédaction est ensuite aussi importante que la confection du plan. Chaque page web doit être optimisée avec des mots-clés et des balises placés aux bons endroits. Il faut également insérer les ancres qui serviront de liens internes entre les différentes pages.
Il faut enfin intégrer vos contenus sur le site Internet et les relier entre eux en procédant au maillage interne qui aura été défini en amont, sur la MindMap.

Toutes les liaisons sont minutieusement réfléchies pour faire ressortir les pages stratégiques et améliorer ainsi le référencement du site.

Les différents types de pages

La page cible : c’est la page que vous voulez référencer au mieux sur les moteurs de recherches, celle qui répond précisément à la requête de l’internaute.

Les pages intermédiaires : ce sont les pages qui viennent en renfort juste sous la page cible. Elles développent un questionnement annexe de la requête tout en utilisant le même champ lexical. Elles font ainsi gagner de la visibilité à la page cible.

Les pages finales : elles viennent en renfort des pages intermédiaires. C’est comme si elles représentaient le bas d’une pyramide : ces pages finales en forment la base et propulsent les pages intermédiaires qui elles-mêmes soutiennent la page cible, celle qui est mise en lumière.

Par exemple, si vous voulez développer un site de jardinage, vous allez avoir comme grandes catégories : arbustes, fleurs, potager. Ce sont les pages cibles.

Comme page intermédiaire, vous pouvez mettre arbustes à planter, arbustes persistants et arbres fruitiers pour la catégorie arbustes.
Les pages finales, plus ciblées et répondant à des requêtes de trois ou quatre mots minimum, pourraient être arbustes vivaces pour le sud de la France, arbres qui fleurissent plusieurs mois, arbustes persistants pour pot ou encore arbustes à feuillage décoratif.

Les différents types de liens

Ces pages cibles, intermédiaires et finales sont reliées entre elles par des liens horizontaux et verticaux qui leur permettent de s’échanger leur jus. Ces échanges font prendre de l’importance à l’ensemble du site, puisque tout est relié par cette arborescence en cocon.
On peut le voir comme un arbre généalogique. Une page mère est toujours suivie de pages filles, elles-mêmes accompagnées de pages sœurs.

Les liens mère-fille descendent d’une page cible ou intermédiaire vers les pages de votre site qui leur sont inférieures.

Les liens fille-mère effectuent l’opération inverse en reliant les pages intermédiaires et finales aux pages qui leur sont supérieures.

Quant aux liens sœur-sœur, ils naviguent de manière transversale entre des pages de même niveau.