Sa découverte qui date des années 60 encourage aujourd’hui de nombreuses personnes victimes d’une situation traumatisante à dépasser leurs malheurs. En Europe, c’est l’ethnologue et le psychanalyste Boris Cyrulnik qui met en lumière ce concept. Dans de nombreux ouvrages, il démontre que l’on peut survivre au drame et réagir positivement tout en construisant une existence heureuse. « Les résilients sont des personnalités blessées mais résistantes, souffrantes mais heureuses d’espérer quand même », cite-t-il dans l’un de ses ouvrages. Et à l’heure où les catastrophes se font malheureusement de plus en plus fréquentes, le concept de résilience apparaît comme un vecteur espoir.